• Mon coeur est lourd. Mitia, une petite fille de 4 ans, atteinte du cancer de la rétine, le rétinoblastome, est décédée ce samedi 16. Comme la petite Joséphine, en février 2013.

    Il y a deux ans, je te confiais mes doutes et mes espoirs sur la maladie de Joséphine, 2 ans et déjà obligée de se battre pour sa vie. Mais elle était si vive, si joyeuse.

    Je croyais tellement à la guérison de Joséphine. C'était ton oncologue qui l'avait envoyée se soigner à Tananarive. . J'étais si heureuse quand elle avait commencé à aller mieux. Que la tumeur avait bien régressé. Et tu m'avais consolée ma petite soeur quand Joséphine s'en était allée, d'une infection nosocomiale. Moins d'un mois plus tard, c'était toi qui étais partie rejoindre les étoiles.

    Mon coeur est lourd. Mitia. Joséphine. Et tant d'autres. La souffrance des enfants m'est tellement douloureuse. Et surtout, chaque décès que j'apprends me fait penser à toi, ma petite Aimée. Tu me manques tellement.

    Te connaissant, je sais que tu prendra soin de ces petits anges partis trop tôt. Tu les consoleras et tu les rassureras.

    Repose en paix Joséphine.

    Repose en paix Mitia.

    Reposez en paix, vous les anges que la vie n'a pas ménagés.

    Repose en paix ma petite soeur.

    Votre souffrance est terminée.


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  • ... et bon anniversaire à toi, ma petite soeur. Tu aurais eu 32 ans aujourd'hui.

    Aujourd'hui, nous fêtons Pâques. La résurrection du Christ donc pour les catholiques. Et, l'espace d'un instant, je me suis mise à rêver : et si tu revenais...

    Et j'ai ouvert les yeux, et j'ai compris que ce n'était qu'un rêve. Ce ne sera jamais qu'un rêve.


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  • Cela fait exactement deux ans que tu nous as quittés. A cette heure-ci, le 17 mars 2013, j'étais en train de préparer, en larmes, le voyage à Madagascar pour t'accompagner vers ton ultime demeure.

    Qu'est-ce que tu nous manques. Tu me manques.

    Presque tous les jours, je me demande comment je vais faire pour continuer à vivre sans toi. Me dire que pour le restant de mes jours, je ne pourrais plus jamais te parler, rire avec toi, te tenir dans mes bras, c'est juste irréel.

    Tu manques à tout le monde. A nos parents, à notre grande soeur. Tes conseils, ton écoute, ta disponibilité manquent à tes amis.

    Et ton enfant...

    Mon Dieu, que c'est dur !

    Repose en paix, mon Aimée, ma petite soeur adorée.

     


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  • Depuis que tu nous a quittés, tant de gens sont partis aussi. Des membres de la famille proche et éloignée, des connaissances. J'ai même récemment appris le décès d'une de tes bonnes amies du collège.

    Je trouve tellement injuste la mort prématurée de tous ces jeunes.

    Et à chaque annonce de la disparition de quelqu'un que nous connaissons de près ou de loin, je ne peux m'empêcher de me dire que cela fait une compagnie de plus pour toi. Te connaissant, je t'imagine très bien les accueillir, leur servir de guide et les rassurer.

    Que veux-tu, on se raccroche à ce qu'on peut pour continuer à avancer.

    J'espère que tu ne te sens pas seule, me petite soeur. Ici bas, ta présence me manque, nous manque.


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  • Une autre année est passée. Une nouvelle vient de commencer. Où que tu sois, ma petite Aimée, si chère à mon coeur et qui me manque tant, je te souhaite d'être heureuse et d'avoir la paix.

    Si tu le peux, veille sur tous ceux qui sont encore ici.

    A vous, chers internautes qui visitez ce blog, je vous souhaite également une bonne et heureuse année. Puissiez-vous, ainsi que vos proches et les personnes qui vous sont chères, avoir la santé.

    Pour la route, une petite chanson avec Abba. Enjoy !

    Bonne année !


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  • Je pensais abandonner ce blog. En effet, on m'avait fait comprendre qu'il fallait que je passe à autre chose, que j'avance. Alors, j'ai arrêté d'écrire ici. J'ai fait ce qu'on attendait de moi : faire comme si tout allait bien.

    Mais continuer à vivre doit-il forcément signifier qu'il faut que je t'oublie ? Jusqu'à la fin de ma vie, je penserai à toi, petite soeur ! C'est évident ! Et c'est ce que je veux aussi. Tenir un blog ou pas n'y changera rien.

    Alors, je reviens. Tu ne liras pas ces lignes (quoique ... wink2) mais je mettrais toujours ici ce que j'ai envie de te dire. 

    Je suis de retour, ma petite Aimée !


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  • Malgré moi, je me mets à compter les jours. Je me suis pourtant promis de ne pas le faire. Mais depuis le début de ce mois de mars, je me mets à me rappeler qu'à cette date, il y a un an, tu faisais telle chose, ...etc. Et pour la enième fois, je relis nos échanges de mails. Rien alors ne laissait présager que tu vivais tes derniers jours.

    J'aimerai tellement te revoir, te serrer dans mes bras, et discuter avec toi jusqu'à point d'heure (et nous rigolerions car papa viendra en douce et essaiera de squatter sur un coin de canapé ou au bord du lit, car il ne veut pas être en reste ^^).

    Ton absence me fait mal. Tu me manques tant petite soeur.


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  • Dans moins d'un mois, cela fera un an que tu nous as quittés. Déjà ! Je reviens d'un séjour à Madagascar mais n'ai pas pu me rendre à ton tombeau. Je suis sûre en même temps que c'est toi qui as dû faire le déplacement pour me voir.

    Nous continuons tous à avancer mais nous pensons à toi chaque jour. Nos parents ont du mal à passer à autre chose. Peut-on d'ailleurs passer à autre chose ? Et quand bien même on le pourrait, le voudrait-on ?

    Je suis partie là-bas et j'en suis revenue. Pour la première fois depuis que je vis en France, je n'avais pas eu de liste de choses à acheter pour toi. A chaque fois, je te taquinais quand tu m'envoyais tes fameuses listes. Qu'est-ce que j'aurais aimé que tu m'en envoies cette fois-ci...


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  • Hier, j'ai pensé à toi. "Comme d'habitude", tu m'aurais répondu si tu avais été là. Oui, mais la différence, c'est que je n'étais pas triste.

    Je me suis souvenue d'un après-midi. Je devais avoir une douzaine d'années, toi neuf ou dix ans. Cet après-midi là, nous nous ennuyions à la maison. Et puis, je ne sais plus qui avait commencé mais, au moment où nous nous dirigions vers le jardin pour chercher quelques oranges, nous nous sommes mises à parler une langue inconnue. Nous faisions comme dans les films, quand les acteurs parlent une langue que nous ne connaissons pas.

    Alors, pendant un bon quart d'heures, toutes les deux, nous tenions une conversation sans queue ni tête et dans une langue qui n'existait pas. Qu'est-ce que nous nous étions marrées alors ! Notre après-midi n'avait plus rien d'ennuyeux. Des années plus tard, nous en parlions encore.

    C'était à ça que je pensais hier. Et je rigolais car je nous revoyais très bien. Et là, en écrivant ces lignes, je me dis que je reprendrai bien volontiers notre discussion en langue inventée.

    J'espère que tu continues à rigoler là où tu es, ma petite Aimée.


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  • Aujourd'hui, je ne serai pas triste. Je sais que tu ne l'aurais pas voulu.

    Si tu avais été là, tu m'aurais dit : "Hé, tu ne comprends pas le français ou quoi ? C'est la fête des morts. F-ê-t-e ! Pas jour de tristesse. Alors, faisons la fête, pardi !"

    Petite fêtarde qui ne manquait jamais une occasion pour s'amuser, bien manger et passer un bon moment.

    Alors, en souvenir de toi ma petite Aimée, aujourd'hui, je ne serai pas triste. Je vais faire un repas de fête en ton honneur.

    A la tienne, petite soeur !


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